Crédit Photo : JOEL SAGET / AFP
Le psychanaliste français, Gérard Miller.
Une enquête a été ouverte après des accusations de "viols et agressions sexuelles, parfois sur victimes mineures" visant un influent psychanalyste français, Gérard Miller, a indiqué vendredi le parquet de Paris, qui a reçu six signalements de femmes.
Le psychanalyste et chroniqueur, 75 ans, s'était défendu dans une lettre au moment des premières accusations parues dans la presse fin janvier, affirmant avoir
"la conviction de n'avoir contraint personne".
Le parquet indique avoir été destinataire de six signalements de femmes déclarant avoir
"subi des gestes a minima sexués de la part de Gérard Miller, auxquels elles relatent ne pas avoir donné leur consentement, entre 1995 et 2005"
, confirmant une information du magazine Elle.
Le parquet a chargé police judiciaire de Paris
"d'enquêter sur les faits susceptibles d'être qualifiés de viols et d'agressions sexuelles, parfois sur victimes mineures".
Et d'ajouter:
Il appartiendra au parquet de déterminer la matérialité et la qualification des faits, de mesurer leur éventuelle prescription et d'apprécier les suites à donner.
Gérard Miller, chroniqueur régulier de plusieurs émissions de radio et de télévision et soutien du leader de la gauche radicale Jean-Luc Mélenchon, est mis en cause pour des comportements déplacés et des violences sexuelles par des dizaines de femmes, notamment lors de séances d'hypnose.
Après la parution des premiers témoignages fin janvier, Gérard Miller avait publié une lettre sur X.
"Avec toutes les femmes, j'ai la conviction de n'avoir contraint personne, prenant au pied de la lettre tout embarras, tout refus, et ce tout particulièrement quand je m'engageais sur le chemin de la séduction"
, avait-il soutenu.
Il réfutait également avoir pratiqué l'hypnose à son cabinet ou à son domicile, mais toujours en public.
"Ayant travaillé pendant de longues années sur l'hypnose, parce qu'elle appartenait à la préhistoire de la psychanalyse, je ne l'ai jamais pratiquée dans mon cabinet, avec des patients, mais pas davantage à mon domicile. Je dis bien: jamais".
Et de dire:
Les seules séances d'hypnose que j'ai organisées l'ont été sans exception en public (...)
Les séances dans un cadre privé relevait de
et
"celui ou celle qui acceptait de s'y livrer n'était absolument pas hypnotisé, il restait parfaitement conscient, en totale possession de ses moyens"
, assurait Gérard Miller.
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