Crédit Photo : SAUL LOEB / AFP
L'ancien président des États-Unis, Donald Trump et le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu.
L'ex-président Donald Trump, bien parti pour être le candidat républicain à la présidentielle américaine, a exprimé explicitement mardi son soutien aux attaques menées par Israël dans la bande de Gaza, au moment où la pression internationale s'accroît pour que les États-Unis freinent leur allié.
Interrogé sur Fox News sur le fait de savoir s'il était
il a répondu
À la question de savoir s'il était
avec la manière dont l'armée israélienne menait son offensive à Gaza, sans préciser ce qu'il entendait précisément par
Donald Trump a alors répondu:
Vous devez mettre fin au problème.
Cette interview a été diffusée le jour du "Super Tuesday", au cours de laquelle quinze États américains tenaient des primaires républicaine et démocrate, et au moment où le président Joe Biden, seul candidat à avoir une chance de remporter la nomination démocrate pour l'élection de novembre, fait face à de nombreuses critiques pour son soutien à Israël.
Interrogé sur l'appel au cessez-le-feu lancé par la vice-présidente Kamala Harris, le candidat républicain à la Maison Blanche a éludé la question.
"Je suis désolé que cela se reproduise à nouveau".
Cela n'aurait jamais eu lieu - cette attaque contre Israël - et, de même, la contre-attaque d'Israël, car c'est bien de cela qu'il s'agit, n'aurait jamais eu lieu si j'avais été président.
Alors que le nombre de Palestiniens tués à Gaza a dépassé les 30.631 - majoritairement des femmes et des enfants - le président démocrate est de plus en plus pressé à agir, à la fois au plan international et par sa base électorale démocrate.
Aux États-Unis, des organisations militantes appellent à punir dans les urnes le soutien et le financement du gouvernement Biden à Israël, en optant pour un vote blanc. Plus de 100.000 personnes avaient ainsi voté blanc la semaine dernière lors de la primaire démocrate du Michigan.
Joe Biden, qui a réaffirmé à plusieurs reprises le soutien indéfectible de Washington au
"droit d'Israël à se défendre"
, après les attaques menées, le 7 octobre dernier, par le mouvement de résistance palestinien Hamas, a changé de ton ces derniers jours, accentuant progressivement la pression sur Tel-Aviv pour qu'il prenne des mesures visant à minimiser les dommages causés aux civils palestiniens et qu'il permette à l'aide humanitaire d'entrer plus facilement dans l'enclave.
L'administration Biden entend toutefois maintenir une aide militaire supplémentaire de 14 milliards de dollars à Israël, tandis que les États-Unis ont, par trois fois, eu recours à leur veto au Conseil de sécurité de l'ONU pour empêcher l'instauration d'un cessez-le-feu humanitaire dans la Bande de Gaza.
Israël mène une offensive meurtrière contre la Bande de Gaza, à la suite de l'incursion transfrontalière menée, le 7 octobre 2023, par le mouvement de résistance palestinien Hamas. Les bombardements israéliens qui ont suivi ont fait au moins 30 631 morts et 72 043 blessés, entraînant des destructions massives et des pénuries de produits de première nécessité.
La guerre israélienne a poussé 85 % de la population de Gaza à se déplacer à l'intérieur du territoire, dans un contexte de pénurie aiguë de nourriture, d'eau potable et de médicaments, tandis que 60 % des infrastructures de l'enclave ont été endommagées ou détruites, selon les Nations unies.
Israël est poursuivi devant la Cour Internationale de Justice (CIJ) pour
. Un arrêt rendu en janvier par la CIJ a enjoint Tel-Aviv de mettre fin aux actes à caractère génocidaire et de prendre des mesures pour garantir l'acheminement de l'aide humanitaire à la population civile de la Bande de Gaza.
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