Trump promet d'examiner "très rapidement" des grâces pour les assaillants du Capitole

12:299/12/2024, lundi
AFP
Le 47e président des États-Unis.
Crédit Photo : PATRICK T. FALLON / AFP
Le 47e président des États-Unis.

Donald Trump a déclaré dans une interview diffusée dimanche qu'il examinerait dès le "premier jour" de son retour à la Maison Blanche des grâces potentielles envers ses partisans qui avaient pris d'assaut le Capitole le 6 janvier 2021.

"Je vais agir très rapidement (...) le premier jour"
, a affirmé Donald Trump à NBC News, disant vouloir
"tout examiner".
Et d'ajouter:

Nous allons examiner les cas individuels.

Le républicain avait déjà laissé entendre qu'à son retour à la Maison Blanche le 20 janvier, il n'hésiterait pas à user de ses prérogatives présidentielles afin de gracier tous les personnes comdamnées pour cet assaut.


Les partisans de Donald Trump avaient alors tenté d'empêcher le Congrès de certifier la victoire à la présidentielle de Joe Biden.


S'insurgeant récemment contre la grâce accordée par Joe Biden à son fils Hunter, le président élu avait aussi fait référence à ceux qu'il considère comme des prisonniers politiques.

"La grâce accordée par Joe à Hunter inclut-elle les otages du 6-Janvier, qui sont emprisonnés depuis des années? Quel abus et quelle erreur judiciaire!"
, avait-il écrit sur sa plateforme Truth Social.

A la question de savoir s'il comptait user de sa prérogative présidentielle pour se gracier lui-même, le républicain, qui a été condamné en mai au pénal et a été visé par d'autres affaires, a répondu à NBC News:
"je n'ai rien fait de mal".

"J'en avais l'opportunité"
à la fin du premier mandat, a-t-il déclaré, ajoutant qu'il aurait pu ainsi s'épargner
"beaucoup de frais judiciaires".

Donald Trump s'en est également pris à Liz Cheney, une ex-élue républicaine devenue l'une de ses plus farouches opposantes, affirmant que celle-ci était à l'origine des poursuites qui lui ont été intentées, à l'instar des autres élus de la commission d'enquête parlementaire sur le 6-Janvier.


"Hônnetement, ils devraient tous aller en prison",
a-t-il asséné, tout en assurant qu'il n'ordonnerait pas lui-même pas à Kash Patel, qu'il a choisi pour diriger la police fédérale (FBI), ou à Pam Bondi, qu'il a désignée ministre de la Justice, d'engager des poursuites contre ses opposants.

"Je pense qu'ils devraient examiner cela, mais je ne vais pas"
le leur ordonner, a-t-il déclaré, avant de préciser qu'il comptait se
"concentrer" sur sa politique de "forer à tout va",
visant à accroître la production pétrolière des Etats-Unis.

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