Le gouvernement burundais a accueilli le 23e sommet des chefs d'État et de gouvernement du COMESA 2024.
Des dirigeants africains ont appelé, jeudi, à une plus large collaboration en vue de garantir la paix et la sécurité sur le continent et réaliser le programme de développement économique de la région.
"Nous devons faire taire les armes sur le continent comme nous (l'Union africaine) l'avons toujours souligné. Il y a encore trop de conflits, trop d'instabilité, trop de guerres sur notre continent"
, a déclaré le président du Kenya, William Ruto, lors du Sommet du Marché commun de l'Afrique orientale et australe (Comesa) tenu au Burundi. Il a expliqué que l'insécurité entravait le commerce interétatique et décourageait les investissements sur le continent.
Le président zambien, Hakainde Hichilema, a mis l'accent sur l'importance de la paix, de la sécurité et de la stabilité pour le programme de développement économique de la région. Il a déclaré au sujet du Comesa:
Nous devons donc continuer à nous pencher sur les situations qui nous affligent dans nos pays individuels et au sein du groupe.
Selon l'Organisation non gouvernementale Human Rights Watch, le sommet constitue une bonne occasion pour les dirigeants d'aborder les conflits qui affectent la République démocratique du Congo, le Soudan et d'autres pays de la région, et pour formuler des pistes claires et concrètes pour protéger les civils.
Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a quant à lui affirmé que la prospérité du continent ne pourrait pas être atteinte sans que les problèmes de sécurité, causés par des forces négatives, ne soient résolus.
Lors du sommet, le président du Burundi, Evariste Ndayishimiye, a succédé à Hakainde Hichilema à la présidence du Comesa. Le Comesa est la plus grande organisation économique régionale d'Afrique, regroupant 21 États membres.
À lire également:
À lire également:
#COMESA
#RDC
#dirigeants africains
#sommet Comesa
#paix en Afrique
#sécurité
#développement économique
#Union africaine
#conflits
#William Ruto
#Hakainde Hichilema
#Human Rights Watch
#Félix Tshisekedi
#Evariste Ndayishimiye
