Joe Biden a prononcé mardi son dernier grand discours à la tribune de l'ONU, adressant un message personnel aux dirigeants du monde: l'intérêt de votre peuple doit primer sur votre désir de demeurer aux commandes.
Joe Biden a renoncé en juillet à briguer un second mandat et quittera donc la Maison Blanche en janvier prochain.
Certains redoutent alors, en cas de victoire de l'ancien président républicain contre la vice-présidente et candidate démocrate Kamala Harris, un violent virage isolationniste et protectionniste de la première puissance mondiale.
"Sprint final"
Reste que cette semaine à New York, Joe Biden, chantre du dialogue qui se targue d'un entregent diplomatique peu commun, est confronté aux limites de son influence.
Les débats à l'ONU ont jusqu'ici été dominés par l'escalade au Liban, qu'aucun appel au calme ne semble pouvoir enrayer.
Le président américain avait pourtant dit, depuis le 7 octobre, qu'il ne voulait pas que le conflit s'étende.
"Coincés dans cette guerre"
L'ancien président républicain a assuré qu'il verrait aussi le Premier ministre indien Narendra Modi, en marge de sa venue à l'Assemblée générale de l'ONU.