France: la situation au Liban examinée mardi soir en Conseil de défense, convoqué par Macron

17:591/10/2024, mardi
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Le président de la République française, Emmanuel Macron.
Crédit Photo : BENOIT TESSIER / POOL / AFP
Le président de la République française, Emmanuel Macron.

Un Conseil de défense et de sécurité nationale consacré à la situation au Liban, se tiendra ce mardi soir à 19 heures 30 (heure locale, GMT+2), autour du président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon.

Soulignant que le chef de l'Etat souhaite que soit trouvée
"une solution diplomatique"
à ce conflit, Maud Bregeon a fait savoir que la France se tient
"prête"
à procéder à l'évacuation de ses ressortissants en cas de nécessité.

"Sur la question des ressortissants, je peux vous dire que l'ambassade et les autorités consulaires se tiennent prêtes, de même que les forces armées"
, a déclaré Maud Bregeon au terme du conseil des ministres.

Cette déclaration intervient alors que l'état-major des armées a annoncé, lundi soir, qu'un bâtiment de la marine nationale avait appareillé depuis le port de Toulon afin de prendre position en Méditerranée orientale par mesure de
"précaution"
dans l'hypothèse où les autorités devaient procéder à des évacuations sur le sol français.

À noter que l'armée israélienne a annoncé ce mardi le début d'opérations terrestres
"limitées et ciblées"
dans le sud du Liban. Un communiqué de l'armée israélienne a indiqué que la 98ᵉ division et la 7ᵉ brigade de l'armée
"se préparent à des opérations limitées, localisées et ciblées dans le sud du Liban depuis quelques semaines".

Pour sa part, le Hezbollah a démenti les allégations israéliennes d'invasion du territoire libanais et d'affrontements directs avec les combattants de la Résistance.


L'armée israélienne a lancé le 23 septembre courant l'attaque
"la plus violente et la plus étendue"
contre le Liban depuis le début des affrontements avec le Hezbollah il y a environ un an, faisant au moins 1 057 morts, dont des femmes et des enfants, et 2 950 blessés, selon le ministère libanais de la Santé, sur fond de craintes que les affrontements ne conduisent à une guerre régionale.

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