Quelque 8.000 hommes et garçons musulmans ont été tués à Srebrenica en juillet 1995 par les forces serbes de Bosnie qui venaient de capturer la ville.
Une cérémonie religieuse a été organisée au cimetière commémoratif de Potocari, à la sortie de Srebrenica, dans l'est de la Bosnie. Les restes des 30 victimes doivent y être enterrés parmi les milliers de pierres tombales blanches des autres victimes déjà inhumées les années précédentes.
Ses propos visent de manière à peine voilée le président de Republika Srpska (RS, entité serbe de Bosnie) Milorad Dodik, qui a refusé à plusieurs reprises de qualifier le massacre de génocide.
Dodik et Schmidt sont enfermés dans une confrontation aux enjeux de plus en plus importants après que le dirigeant serbe de Bosnie a signé la semaine dernière des lois ciblant l'autorité du Haut représentant et de la Cour constitutionnelle dans la RS.
Ces mesures ont été rejetées par le Haut représentant et les puissances occidentales, Washington accusant Dodik de bafouer l'accord de Dayton.
Les restes de la plupart des victimes ont ensuite été retrouvés dans des fosses communes dans l'est de la Bosnie, où les auteurs du massacre les ont déplacés des lieux où ils avaient été initialement enterrés pour dissimuler le crime.