Le président démocrate Joe Biden a en effet accédé à une demande de longue date de Kiev, un revirement audacieux dans les dernières semaines de son mandat.
Cette décision, que l'administration Biden s'est gardée de confirmer publiquement, et la promesse du président sortant d'accélérer l'aide militaire à l'Ukraine, interviennent en pleine transition du pouvoir aux Etats-Unis et alors que Donald Trump et ses alliés critiquent l'aide américaine à Kiev.
Mais pour les républicains proches de Donald Trump, c'est mettre des bâtons dans les roues de la prochaine administration.
Personne n'avait anticipé que Joe Biden serait responsable de l'escalade de la guerre en Ukraine pendant la période de transition.
M. Grenell ne s'est pas encore vu attribuer de poste mais son nom avait circulé pour chapeauter la diplomatie américaine, avant que Donald Trump ne jette son dévolu sur le sénateur Marco Rubio.
Au millième jour de la guerre mardi, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andriï Sybiga, se rendra mardi au Congrès américain à Washington pour y rechercher du soutien.
En attendant, le président Biden cherche à damer le pion au futur président et à poser des marqueurs que la prochaine administration aura du mal à défaire, dans l'objectif de renforcer la position de Kiev en cas de négociations.