Une frappe aérienne israélienne sur la ville de Gaza en Palestine. Crédit photo: ANAS BABA / AFP
Au moins neuf personnes ont été tuées mardi avant l'aube dans des frappes aériennes israéliennes sur la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé de ce territoire sous le contrôle du mouvement palestinien Hamas.
Parmi les morts figurent des femmes et des enfants, indique le ministère sans plus de précisions sur l'identité des morts. À Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, un photographe de l'AFP a vu le corps d'un homme identifié comme Jihad Ghannam, un responsable de la branche armée du Jihad islamique palestinien.
L'armée israélienne a annoncé de son côté avoir mené des frappes sur des
"cibles du Jihad islamique"
dans la bande de Gaza. À Gaza, un journaliste de l'AFP a vu le haut d'un immeuble en feu après ces frappes nocturnes et des ambulances évacuer des victimes.
Les frappes aériennes, qui ont commencé peu après 02h00 (23h00 GMT) étaient encore en cours vers 03h50 (00h50 GMT), selon des journalistes de l'AFP à Gaza, où une nouvelle explosion vient d'être entendue à l'est de la ville.
Elles surviennent moins d'une semaine après l'annonce d'une trêve obtenue à la suite d'une médiation égyptienne au terme d'une nouvelle escalade de violence entre l'armée israélienne et le Jihad islamique consécutive à la mort dans une prison israélienne d'un responsable de ce mouvement en grève de la faim pendant trois mois.
L'armée israélienne a annoncé par voie de communiqués avoir
trois responsables du Jihad islamique, mouvement qualifié de "
par Israël pour justifier ses attaques meurtrières: deux dans la bande de Gaza, Jihad Ghannam, et Khalil Al-Bahtani, et un autre en Cisjordanie, Tareq Ezzdine.
De son côté, le ministère palestinien des Affaires étrangères a appelé à
"une intervention internationale d'urgence pour faire cesser les crimes israéliens".
En effet, le gouvernement d'extrême droite de Netanyahu multiplie ces dernières semaines les attaques envers les Palestiniens et des raids sont menés régulièrement sur l'Esplanade des mosquées à Jérusalem.
Malgré les appels de la communauté internationale qui se contente de condamner, Israël continue sa politique d'apartheid et d'occupation tout en poursuivant la colonisation.
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