C'est le montant le plus important jamais autorisé par le ministère dans le cadre d'un programme de soutien aux innovations dans le secteur des énergies plus propres.
Un prêt de nature similaire mais d'un montant moindre, 2,5 milliards de dollars, avait déjà été accordé en 2022 à une co-entreprise de General Motors et LG Energy, Ultium Cells, pour la construction d'usines de cellules de batteries électriques dans l'Ohio, le Tennessee et le Michigan.
Le prêt annoncé jeudi, qui doit encore répondre à plusieurs conditions avant d'être finalisé, doit participer au financement d'une usine dans le Tennessee et de deux autres dans le Kentucky, gérées par BlueOval SK, une co-entreprise de Ford et du groupe sud-coréen SK On.
Ces projets devraient permettre de créer 5.000 emplois au moment de leur construction et 7.500 emplois une fois qu'ils seront en production.
Les batteries qui y seront fabriquées doivent alimenter les véhicules électriques des marques Ford et Lincoln.
Ford et SK On avaient levé le voile sur leur partenariat en 2021, affirmant alors vouloir y investir 11,4 milliards de dollars au total, avant d'officialiser la création de BlueOval SK en 2022.
Sans donner de détails sur les termes de l'accord, Ford s'est félicité jeudi de l'opération.
Depuis son arrivée à la Maison Blanche, Joe Biden pousse pour la montée en puissance des véhicules électriques, l'objectif étant qu'en 2030 la moitié des voitures neuves vendues soient sans émissions (électriques, à hydrogène) ou à faibles émissions (hybrides rechargeables).
Afin de réduire leur dépendance commerciale à d'autres pays, notamment la Chine, les États-Unis ont parallèlement lancé plusieurs projets de réindustrialisation et d'investissement dans des secteurs considérés comme essentiels, dont les batteries de véhicules électriques.
Pour inciter les constructeurs automobiles à installer leur production aux Etats-Unis, l'administration Biden a conditionné l'octroi de subventions aux véhicules électriques au fait que les composants doivent en partie venir du pays.