ÉDITION:

Les inquiétudes autour de la demande pétrolière chinoise font reculer les cours du brut

17:5330/07/2024, الثلاثاء
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Les cours du pétrole brut reculent en raison des inquiétudes sur la demande chinoise et de l'atténuation des tensions au Moyen-Orient.
Crédit Photo : ANDY BUCHANAN / AFP (Archive)
Les cours du pétrole brut reculent en raison des inquiétudes sur la demande chinoise et de l'atténuation des tensions au Moyen-Orient.

Les cours du pétrole brut ont baissé lors des échanges matinaux de ce mardi, sur fond d'inquiétudes concernant la demande pétrolière en Chine, le plus grand pays importateur mondial de pétrole, et avec l'atténuation des appréhensions quant à l'offre au Moyen-Orient.

Le baril de brut Brent de référence internationale s'est échangé à 78,79 dollars le baril à 10 h 42 heure locale (07 h 42 GMT), avec une baisse de 0,33 % par rapport au cours de clôture du lundi qui a conclu les échanges à 79,05 dollars le baril.


Le baril américain de référence West Texas Intermediate (WTI) s'est, pour sa part, échangé à 75,56 dollars le baril, avec une baisse de 0,33 % par rapport aux échanges d'hier qui ont clôturé la journée à 75,81 dollars le baril.


Les cours du baril continuent d'être pénalisés par les inquiétudes concernant la demande en Chine alors que ce pays peine à relancer son économie.


Le produit intérieur brut (PIB) de la Chine a augmenté de 4,7 % au deuxième trimestre 2024, selon les chiffres officiels, demeurant en dessous des prévisions du marché. D'autres chiffres parus dans la foulée ont indiqué un ralentissement des importations de pétrole.

Malgré la baisse inattendue du taux directeur chinois à court terme et des taux de prêt de référence, opérée la semaine dernière pour stimuler l'économie, le sentiment des investisseurs concernant les marchés chinois est resté faible.


L'incertitude autour de la demande pétrolière du pays alimente la crainte des marchés quant au fait que les importations et l'activité de raffinage puissent également demeurer faibles.


Dans une autre perspective, les marchés ont ignoré la prime de risque des prix en l'absence d'escalade immédiate des tensions au Moyen-Orient.


Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, a déclaré dans la journée du lundi que les craintes d'une guerre totale au Moyen-Orient étaient
"exagérées"
et que les contacts diplomatiques continuaient de réduire les tensions entre Israël et le groupe libanais Hezbollah, après l'attaque meurtrière sur le plateau du Golan occupé.

Alors que les échanges de tirs à la frontière entre Israël et le Hezbollah se poursuivent toujours, les craintes d'une guerre totale se sont récemment accrues, particulièrement après l'attaque qui avait eu lieu samedi dans la ville de Majdal Shams, se soldant par 12 morts.


Cette escalade a eu lieu dans le contexte d'une offensive israélienne meurtrière contre Gaza qui a tué plus de 39 300 personnes depuis octobre 2023.


Les marchés surveillent actuellement les réunions de la Réserve fédérale américaine (Fed) pour évaluer la tendance du marché pétrolier.


La Fed réexaminera sa politique monétaire, les 30 et 31 juillet. Si les investisseurs s'attendent à un maintien des taux d'intérêt actuels de la Fed, ils tenteront aussi de déceler de nouvelles preuves d'une baisse des taux d'intérêt lors de la réunion de septembre.


Les experts estiment qu'une réduction prochaine des taux d'intérêt directeurs soutiendrait l'activité économique aux États-Unis, chose qui devrait dynamiser la demande de pétrole.


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