Les pas d'un nouveau développement important dans le domaine de l'énergie se font entendre. J e parle du projet de transport du gaz naturel de la Méditerranée orientale vers l'Europe via la Türkiye. Ce projet majeur, qui renforcera la stratégie de la Türkiye visant à devenir une plaque tournante de l'énergie, a déjà été à l'ordre du jour, mais pour certaines raisons, il n'a pas été mis en œuvre. Aujourd'hui, on s'attend sérieusement à ce qu'un nouveau processus démarre. J'en expliquerai les raisons,
Résumons l'évolution de la situation.
Israël souhaitait vendre son gaz à l'Europe, et la Türkiye était la voie la plus fiable et la plus économique. La Turkiye souhaitant également devenir un centre énergétique, son approche sur ce projet était positive. Je peux dire qu'Ankara, au cours du processus préparatoire à la planification de la visite, a transmis à Tel-Aviv le message suivant : "Si la visite doit avoir lieu, le gaz naturel doit être dans le sac".
Lorsque la visite aura lieu, il ne fait aucun doute que la question du transport du gaz vers l'Europe sera abordée. Si le projet est réalisé, le gaz pourra être transporté d'abord vers le marché intérieur turc, puis vers l'Europe grâce à un gazoduc de 500 kilomètres reliant la Méditerranée orientale à Mersin. Comme la ligne sera construite à proximité de la côte orientale de la RTCN (République Turque de Chypre Nord), le projet peut être réalisé sans avoir à obtenir l'autorisation des autres pays riverains.