- 20.11.2024, mercredi
- 01:32
Le Président turc, Recep Tayyip Erdogan lors du troisième jour de l'événement technologique et aérospatial de premier plan TEKNOFEST à l'aéroport d'Adana en Turkiye, le 04 octobre 2024.
Türkiye ne permettra pas que la région soit à nouveau déchirée par un nouvel accord tel que l'Accord Sykes-Picot qui a divisé le Moyen-Orient, a déclaré le Président turc, Recep Tayyip Erdogan vendredi.
Signé le 16 mai 1916 par la Grande-Bretagne et la France, l'Accord Sykes-Picot a délimité les sphères d'influence britanniques et françaises au Proche-Orient suite à l'effondrement de l'Empire ottoman pendant la Première Guerre mondiale.
"Un plan sinistre en cours d'exécution ne se limitera pas à Gaza, à la Palestine occupée, au Liban. Pas besoin de prophétie pour voir où se trouve le véritable objectif"
, a déclaré Erdogan lors de l'événement technologique TEKNOFEST à Adana, dans le sud de la Türkiye. De plus, il a ajouté:
Chaque goutte de sang versée est également partagée par ceux qui lâchent des bombes et ceux qui les fournissent.
En dépit d'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU appelant à un cessez-le-feu immédiat, Israël a poursuivi son offensive brutale sur la bande de Gaza suite à une attaque du groupe palestinien Hamas le 7 octobre dernier.
Au cours de l'année écoulée, plus de 41 800 personnes ont été tuées, principalement des femmes et des enfants, et près de 96 800 autres blessées, selon les autorités sanitaires locales.
L'attaque israélienne a déplacé presque l'intégralité de la population du territoire, au milieu d'un blocus en cours qui a entraîné de graves pénuries de nourriture, d'eau potable et de médicaments.
Israël fait également face à une affaire de génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ) pour ses actions à Gaza.
Concernant les attaques israéliennes au Liban, au moins 1 947 personnes ont été tuées, près de 9 400 blessées et 1,2 million d'autres déplacées, selon les autorités libanaises.
La communauté internationale a averti que les attaques israéliennes au Liban pourraient intensifier le conflit à Gaza en une guerre régionale plus large.
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