Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a appelé dimanche les pays du Moyen-Orient à respecter les frontières et les droits souverains de chacun.
Selon Fidan, l’intervention extérieure et la polarisation qu’elle engendre conduisent à des conflits coûteux et prolongés. Il a affirmé que la région dispose de ressources humaines et naturelles suffisantes pour établir des alliances économiques, politiques et militaires, similaires à celles observées en Europe et en Amérique du Nord.
La Syrie, au cœur des préoccupations
Fidan a évoqué les 13 années de souffrance en Syrie, soulignant l’importance des liens historiques et culturels entre les deux pays. La Türkiye, qui partage une frontière de 911 km avec la Syrie, a accueilli des millions de réfugiés et soutenu l’opposition syrienne.
Fidan a également mis en avant les efforts de la Türkiye pour stabiliser la région en coopérant avec des groupes tels que l’Armée nationale syrienne et le Front de libération nationale syrien. En outre, il a souligné l’importance d’accompagner ces groupes vers une gouvernance moderne et inclusive.
Un message clair: rejet des ambitions impérialistes
Le ministre a insisté sur l’importance de renoncer aux ambitions impérialistes et aux actions par procuration. De plus, il a déclaré:
Ce cycle d’action et de réaction n’a fait qu’alimenter les conflits dans la région.
Fidan a également évoqué le rôle des pays du Golfe dans la crise au Yémen et les défis auxquels la Türkiye fait face en Irak et en Syrie. Il a appelé à une approche constructive avec l’Iran et à un soutien accru pour le nouveau gouvernement syrien afin de permettre le retour de plus de 10 millions de réfugiés.
Relations avec Israël et préoccupations dans la région
Fidan a souligné que la Türkiye ne facilite pas la sortie d’Assad, réfutant les rumeurs à ce sujet. Il a rappelé que les actions israéliennes se concentrent principalement sur les milices iraniennes et non sur la Syrie elle-même. En Palestine occupée, il a critiqué les politiques d’occupation et d’annexion d’Israël. Ensuite, il a affirmé:
L’occupation de terres souveraines sans preuve justifiable est inacceptable.