- 26.11.2024, mardi
- 03:37
Les opérations de secours se poursuivent dans toutes les villes durement touchées par le tremblement de terre. Crédit photo : IHA
Comme des dizaines de milliers de personnes à Gaziantep et dans d'autres régions du sud de la Türkiye, Erdal Bay était blotti dans son lit lundi matin, lorsque la terre a commencé à trembler violemment.
"J'ai pensé que la ligne séparant la vie de la mort était désormais mince et que c'était la fin. J'ai tout de suite pensé à la sécurité de ma famille",
a déclaré Bay, professeur à l'université de Gaziantep.
Un tremblement de terre de magnitude 7,7 a frappé le sud de la Türkiye lundi matin, faisant plus de 900 morts et des milliers de blessés.
Résidant à Gaziantep depuis une douzaine d'années, Bay raconte qu'il a immédiatement réagi en quittant son appartement avec sa famille. Par chance, son immeuble n'a pas été endommagé.
Les meubles de sa maison ont toutefois été mis à mal par le tremblement de terre.
Il se souvient être sorti de son immeuble pour découvrir que tout le monde était terrifié et avait peur.
"J'ai cherché à mettre mes enfants à l'abri. Ma mère est âgée. Nous avons quitté le bâtiment après le premier tremblement de terre".
Bay, qui a partagé son histoire avec Anadolu par le biais de WhatsApp et de textos, essaie maintenant de quitter Gaziantep en voiture.
"Nous sommes dans notre véhicule en ce moment. Beaucoup de gens sont dans les voitures. C'est le chaos et il y a des bouchons partout",
a-t-il raconté.
Affirmant qu'il pense que le tremblement de terre de lundi était le plus violent qu'il ait jamais ressenti de toute sa vie, il a ajouté :
"C'était un tremblement de terre très fort. J'ai connu différents séismes auparavant, mais je n'ai jamais ressenti un tremblement de terre qui ait duré aussi longtemps."
Le professeur souligne aussi que le tremblement de terre de lundi lui a révélé à quel point il n'était pas préparé à de telles situations d'urgences.
"Tout le monde a quitté la maison sans être préparé. Nous n'avions pas de sac d'urgence, pas conscience que nous ne devions pas utiliser les ascenseurs",
a-t-il expliqué.
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