- 26.11.2024, mardi
- 03:23
Le ministre des affaires étrangères, Hakan Fidan, a rencontré son homologue américain, Antony Blinken, à Washington. Fidan a déclaré : "La communauté internationale n'a pas réussi à mettre fin aux souffrances d'innocents. Les habitants de Gaza ont un besoin urgent d'aide humanitaire. C'est pourquoi nous devons travailler sérieusement ensemble pour garantir un cessez-le-feu à Gaza et une aide humanitaire ininterrompue."
Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a déclaré vendredi que la détérioration de la situation à Gaza exige l'attention urgente de la communauté internationale, appelant à un cessez-le-feu et à une aide humanitaire sans entrave dans l'enclave palestinienne assiégée.
"La détérioration de la situation à Gaza exige notre attention urgente en tant que communauté internationale pour mettre fin aux souffrances des innocents",
a déclaré Fidan avant sa rencontre avec le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, au Département d'État, en marge de la réunion du Mécanisme de dialogue stratégique Türkiye - États-Unis.
"Et ils ont besoin d'une aide humanitaire immédiate. C'est pourquoi [...] nous devons travailler dur ensemble pour garantir un cessez-le-feu et une aide humanitaire sans entrave à Gaza",
a souligné le chef de la diplomatie turque.
De son côté, Blinken a indiqué que l'initiative maritime annoncée jeudi par le président Joe Biden sera
"critique",
tout en soulignant la nécessité d'ouvrir les points de passage vers la bande de Gaza.
"Nous nous efforçons également de voir si nous pouvons obtenir un cessez-le-feu avec la libération des otages, l'expansion de l'aide humanitaire et un environnement propice à la recherche d'une résolution durable",
a-t-il déclaré.
Le chef de la diplomatie américaine a ajouté que la balle est dans le camp du Hamas.
La réunion fait suite à des discussions de haut niveau entre de hauts responsables turcs et américains au Département d'État, marquées par une rencontre entre le vice-ministre turc des Affaires étrangères, Burak Akcapar, et le secrétaire adjoint américain, Kurt Campbell, plus tôt ce vendredi.
Fidan est arrivé à Washington jeudi et a rencontré le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, ainsi que certains membres du Congrès, parmi lesquels le président de la commission sénatoriale des relations étrangères, Ben Cardin.
Plusieurs questions bilatérales et régionales, dont notamment le conflit et la crise humanitaire à Gaza, la guerre russo-ukrainienne ainsi que le processus de paix entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie, seront discutées lors des réunions.
Des sources diplomatiques turques ont déclaré aux journalistes avant la visite de Fidan que le chef de la diplomatie turque transmettrait les attentes de la Türkiye concernant la lutte contre les organisations terroristes du PKK/YPG et du FETO.
Fidan devrait également discuter des étapes quant à l'acquisition d'avions de combat F-16 par la Türkiye, les procédures liées au programme F-35, ainsi que du retrait d'Ankara du programme de sanctions américain Countering America's Adversaries Through Sanctions (CAATSA), selon les sources turques.
L'approbation par le Congrès américain le mois dernier de la vente, bloquée depuis longtemps, d'avions de combat F-16 à la Türkiye, qui a suivi la ratification par le Parlement turc de l'adhésion de la Suède à l'OTAN, a été considérée par beaucoup comme une sorte de renforcement des relations tendues entre les deux alliés de l'OTAN.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a qualifié les récentes démarches entre la Türkiye et les États-Unis de
"développements positifs“.
"L'atmosphère au Congrès est positive en ce moment",
a déclaré Erdogan aux journalistes le 15 février, lors de son retour d'une visite en Égypte.
Nous pouvons dire que le nombre de sujets sur lesquels nous sommes d'accord avec les États-Unis augmente.
L'ambassadeur américain à Ankara, Jeff Flake, a écrit dans un article paru dans "Deseret News" que l'approbation de la vente des avions F-16 traduit
"un engagement des deux pays, selon lequel une relation bilatérale solide est dans notre intérêt collectif".
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