Fidan: Netanyahu suit un agenda politique contre le cessez-le-feu

La rédaction
09:4225/07/2024, jeudi
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Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan lors d'une interview à Ankara, en Turkiye, le 24 juillet 2024.
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Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan lors d'une interview à Ankara, en Turkiye, le 24 juillet 2024.

Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a assuré que le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu ne souhaite pas d'un cessez-le-feu car ça ne correspond pas aux objectifs de son agenda politique.

Fidan a accordé mercredi une interview à la chaîne de télévision Sky News Arabia, basée aux Émirats arabes unis, sur les relations de la Türkiye avec la Syrie et l'Irak, ainsi que sur l'évolution de la situation au Moyen-Orient, en particulier les attaques israéliennes contre Gaza et les négociations sur le cessez-le-feu.


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Pour le chef de la diplomatie turque, Benyamin Netanyahu suit un agenda politique contre le cessez-le-feu. De plus, il a souligné:


Netanyahu a un autre agenda. Un cessez-le-feu en Palestine ne correspond pas aux objectifs politiques de Netanyahu.

Ce dernier a assuré que sans la solution à deux États, la région sera toujours confrontée à de nouvelles guerres.


"Si nous ne mettons pas en œuvre maintenant la solution à deux États, une 4ème guerre de Gaza éclatera dans l'avenir. Nous serons toujours confrontés à des guerres"
, a-t-il ajouté avant de préciser:

S'il y a un accord sur une solution à deux États, la Türkiye peut faire partie du mécanisme de garant.

Sur la situation en Syrie, Fidan a rappelé l'impératif d'éliminer les terroristes du PKK présents dans ce pays.
"Nous devons combattre le PKK/YPG, et rendre au peuple syrien les ressources en pétrole et en énergie entre les mains du groupe terroriste"
, a-t-il lancé.

En outre, à la question de savoir si Ankara et Bagdad ont une perspective et une position communes dans la lutte contre le PKK, Fidan a répondu que la Türkiye a toujours apporté des contributions constructives pour assurer la stabilité politique et la sécurité des personnes en Irak.

"Le PKK se répand dans tout l'Irak comme une cellule cancéreuse. Plus que notre problème, c'est devenu un problème de sécurité nationale pour l'Irak"
, a-t-il conclu.

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