Avant sa mort, Eygi s'était rendue en Cisjordanie pour soutenir la résistance palestinienne contre l'occupation israélienne, selon les rapports du Mouvement de solidarité internationale.
Le 3 septembre dernier, Eygi est allée observer une manifestation dans la ville de Beita à Naplouse et s'opposer aux colonies israéliennes illégales qui y ont été établies.
Le mouvement a rapporté que dans la journée du 6 septembre, Eygi a été intentionnellement ciblée et tuée par un sniper israélien posté sur un des toits proches de l'endroit de la manifestation.
Des témoins oculaires ont rapporté qu'Eygi se trouvait loin de la zone de manifestation lorsqu'elle a été ciblée par le tir du sniper. Elle a été emmenée dans un hôpital palestinien, mais n'a pu être sauvée malgré tous les efforts déployés par les médecins.
Les missions diplomatiques turques à Tel Aviv et à Jérusalem ont coordonné le transfert du corps de la militante de Tel Aviv à Bakou, en Azerbaïdjan, avant son dernier voyage vers la Türkiye.
Les autorités turques ont reçu le corps d'Eygi dans la journée du vendredi et l'ont transporté à l'Institut de médecine légale d'Izmir pour autopsie.
L'autopsie a révélé qu'une balle était entrée par la partie inférieure de son oreille.
Eygi a reçu une balle dans la tête lors d'une manifestation pacifique et est décédée plus tard dans un hôpital palestinien.
L'autopsie réalisée par l'Institut de médecine légale d'Izmir a révélé que la cause de son décès était une fracture du crâne, une hémorragie cérébrale et des lésions des tissus cérébraux. Il y avait une blessure causée par l'entrée d'une balle, mais pas de blessure de sortie du projectile. Selon la même source, les fragments métalliques de la balle sont en cours d'analyse et les procédures d'autopsie se poursuivent toujours.