- 15.11.2024, vendredi
- 01:49
Le porte-drapeau de la délégation israélienne aux JO 2024 de Paris, Peter Paltchik, en compagnie du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le 6 mai 2023.
Peter Paltchik, porte-drapeau d'Israël aux Jeux Olympiques de Paris 2024, est accusé d'avoir signer des bombes meurtrières visant des civils à Gaza, amplifiant la controverse entourant l'offensive israélienne.
La signature de bombes meurtrières destinées à décimer des civils palestiniens, notamment dans la Bande de Gaza, semble devenir une
"discipline prisée"
chez certaines figures israéliennes et pro-israéliennes, dont l'ancienne candidate républicaine à la Maison Blanche, Nikki Haley, aujourd'hui soutien de Donald Trump.
Dernier exemple en date, le judoka Peter Paltchik, porte-drapeau masculin d'Israël aux Jeux Olympiques de Paris 2024, a été identifié comme ayant signé des bombes visant des civils à Gaza.
"Andi Murez et Peter Paltchik sont les porte-drapeaux de l'équipe israélienne aux Jeux olympiques de Paris 2024"
, avait déclaré l'équipe israélienne sur la plate-forme X, le 5 juillet.
Peter Paltchik, 32 ans, avait précédemment publié un post sur les médias sociaux où l'on pouvait lire:
"De ma part, avec grand plaisir"
, accompagné d'une photo de bombes israéliennes portant des signatures ; celles-là mêmes qu'Israël lance sur la Bande de Gaza depuis le mois d'octobre.
Athlète israélien né en Ukraine, Paltchik fut champion d'Europe à Prague en 2020 et médaillé de bronze aux Jeux olympiques de Tokyo 2020, qui se sont déroulés à l'été 2021 en raison de la pandémie de coronavirus. En 2021, il a été classé numéro 1 mondial en judo masculin.
Les Jeux olympiques de Paris débuteront vendredi par une cérémonie d'ouverture sur les bords de la Seine.
Israël s'est attiré les foudres de la communauté internationale en poursuivant son offensive meurtrière contre la Bande de Gaza depuis le 7 octobre dernier, au mépris des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies exigeant un cessez-le-feu immédiat.
Depuis lors, près de 39 100 Palestiniens ont été tués, principalement des femmes et des enfants, tandis que quelque 90 000 autres ont été blessés, selon les autorités sanitaires locales.
Plus de neuf mois après le déclenchement de l'offensive israélienne, de vastes étendues de la Bande de Gaza sont réduites à l'état de ruines en raison d'un blocus imposé par Tel-Aviv qui prive les habitants de denrées alimentaires, d'eau potable et de médicaments.
Israël est poursuivi pour "crime de génocide" devant la Cour internationale de justice, qui a enjoint Tel-Aviv de mettre immédiatement fin à son opération militaire à Rafah, au sud de la Bande de Gaza, où plus d'un million de Palestiniens avaient trouvé refuge avant que la ville ne soit envahie le 6 mai dernier.
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