Leur soudaine suspension peut se comprendre à l'aune du risque sécuritaire pesant sur les JO, dont Paris, allié de Kiev, craint qu'il ne soit entretenu par Moscou, alors que la guerre livrée à l'Ukraine par la Russie en est à sa troisième année.
Questionné spécifiquement sur le cas des volontaires russes et bélarusses, le ministère français de l'Intérieur s'est refusé à tout commentaire.
Ekaterina Pimenova, une habitante de Saint-Pétersbourg de 18 ans, s'était, elle, inscrite comme bénévole aux Jeux paralympiques. Elle affirme avoir dépensé environ 2.000 euros pour des billets d'avion aller-retour et un hébergement en France. Puis le mail de refus lui est parvenu.
Depuis le début de l'invasion de l'Ukraine par Moscou, de nombreux Russes résidant en Occident ont été affectés par les retombées des sanctions occidentales. Certains ne peuvent pas ouvrir de comptes bancaires, d'autres ont vu leurs comptes suspendus.