L'alerte de l'UNRWA sur les risques sanitaires à Gaza

Crédit Photo : Omar AL-QATTAA / AFP

Des enfants palestiniens sont assis sur des conteneurs d'eau dans la ville de Gaza le 10 juin 2024, confrontés à des pénuries d'eau potable.

L'UNRWA a mis en garde contre des risques environnementaux et sanitaires "catastrophiques" à Gaza en raison de l'accumulation de déchets, appelant à un cessez-le-feu et un accès humanitaire sans entrave.

L'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) a alerté ce jeudi contre des risques

"catastrophiques"

pour l'environnement et la santé des personnes dans la bande de Gaza, sur fond d'accumulation de déchets dans les zones peuplées de l'enclave assiégée.

"Au 9 juin, plus de 330 000 tonnes de déchets se sont accumulées dans ou à proximité des zones peuplées de Gaza, posant des risques catastrophiques pour l'environnement et la santé"

, a déclaré l'UNRWA dans un communiqué.

"Les enfants fouillent quotidiennement dans les poubelles"

, a affirmé l'agence onusienne qui a renouvelé son appel à un cessez-le-feu dans l'enclave palestinienne.

"Un accès humanitaire sans entrave et un cessez-le-feu sont désormais cruciaux pour rétablir des conditions de vie humaine"

, a rappelé l'UNRWA.

L'impact humanitaire de l'offensive israélienne sur Gaza

Israël fait l'objet de condamnations internationales dans le cadre de son offensive meurtrière continue contre Gaza depuis l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023, et ce, malgré une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat.

Depuis cette date, au moins 37 202 Palestiniens ont été tués à Gaza, dont la plupart sont des femmes et des enfants, et plus de 84 932 autres ont été blessés, selon le dernier bilan des autorités médicales locales.

Huit mois après le début de la guerre israélienne, de vastes agglomérations de Gaza ne sont plus que ruines, sur fond d'un état de siège paralysant l'accès de la nourriture, de l'eau potable et des médicaments.

Israël est accusé de génocide devant la Cour internationale de Justice, dont la dernière ordonnance a sommé Tel-Aviv de suspendre immédiatement ses opérations dans la ville méridionale de Rafah, où plus d'un million de Palestiniens avaient trouvé refuge pour fuir la guerre, avant l'offensive israélienne du 6 mai.

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