- 26.11.2024, mardi
- 07:13
Des enfants palestiniens blessés sont soignés à l'hôpital des Martyrs d'Al-Aqsa après un bombardement israélien à Deir Balah, dans le centre de la bande de Gaza, le 9 mars 2024.
"Aucun enfant ne devrait être privé des services de base et de l'aide humanitaire", a déclaré lundi le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF).
L'UNICEF a déclaré, dans un post publié sur le compte de l'organisation sur la plateforme X, que
"le coût de cette violence pour les enfants et leurs communautés à Gaza sera supporté pour les générations à venir"
.
L'organisation a souligné que
"même les guerres ont des règles et aucun enfant ne devrait être privé des services de base et de l'aide humanitaire"
, affirmant en conclusion que
"la seule solution est un cessez-le-feu immédiat"
.
Plus tôt dans la journée de ce lundi, deux enfants palestiniens sont morts à cause de la malnutrition et du manque de fournitures médicales dans le nord de la bande de Gaza, portant le bilan de morts dues à la faim dans la bande au premier jour du Ramadan à 27 décès.
Samer Labad, pédiatre à l'unité de soins intensifs de l'hôpital Kamal Adwan, dans la ville de Beit Lahia (nord), a déclaré que:
Au premier jour du Ramadan, deux enfants sont morts à l'hôpital des suites de la malnutrition.
Le docteur Labad a ajouté, dans une déclaration à Anadolu, que
"cet événement est le résultat de l'intransigeance de l'occupation et de son embargo sur l'entrée de vivres et d'équipements médicaux dans le nord de la bande de Gaza"
.
Israël a lancé une offensive meurtrière contre la bande de Gaza à la suite d'une attaque du Hamas contre l'État hébreu, le 7 octobre 2023. Les bombardements israéliens qui ont suivi l'opération du mouvement de résistance palestinien ont tué et blessé plusieurs milliers de Palestiniens, provoquant d'énormes destructions et une pénurie de produits de première nécessité.
Pour la première fois depuis sa création en 1948, Israël est accusé de génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ), la plus haute instance judiciaire des Nations unies, à cause de ses opérations militaires à Gaza. Un arrêt rendu en janvier par la CIJ a ordonné à Tel-Aviv de prévenir la réalisation d'actes susceptibles d'être considérés comme génocidaires et de prendre des mesures pour garantir l'acheminement de l'aide humanitaire aux civils de Gaza.
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