Une attaque menée par l'armée israélienne contre une maison dans la ville de Deir el-Balah, au centre de la bande de Gaza, a fait des morts et des blessés, dont des enfants, le 9 janvier 2025.
Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) a rapporté qu'au moins 74 enfants ont été tués à Gaza durant les sept premiers jours de 2025, soulignant que la nouvelle année n'a pas épargné les enfants de cette région.
Dans un communiqué publié mercredi, l'UNICEF a décrit la situation récente à Gaza comme dramatique.
"La nouvelle année a été funeste pour les enfants de Gaza, frappés par les violences, la misère et le froid"
, a déclaré Catherine Russell, directrice générale de l'UNICEF.
"Un cessez-le-feu est devenu une exigence vitale. Les enfants sont les principales victimes de cette crise humanitaire, subissant la perte de proches et les souffrances. La nouvelle année a commencé par une tragédie"
, a-t-elle ajouté.
Selon le communiqué, au moins 74 enfants ont trouvé la mort au cours des sept premiers jours de l'année. L'hiver rigoureux, combiné au manque d'abris, représente une grave menace pour leur santé et leur sécurité.
Plus d'un million d'enfants vivent dans des abris de fortune, et de nombreuses familles ont été déplacées au cours des 15 derniers mois. Cette situation les expose à des risques extrêmes.
L'UNICEF a également alerté sur la mort de huit nouveau-nés et bébés d'hypothermie depuis le 26 décembre, soulignant la vulnérabilité des jeunes enfants incapables de réguler leur température corporelle.
La situation humanitaire à Gaza est décrite comme
"hors de contrôle"
. Le nombre de camions d'aide entrant dans la bande de Gaza reste insuffisant pour répondre aux besoins fondamentaux de la population.
Le communiqué souligne l'incapacité des hôpitaux encore en service à gérer l'ampleur des besoins. La destruction des infrastructures civiles prive les familles d'accès à l'alimentation, à l'eau potable, à l'hygiène et aux soins médicaux essentiels.
L'hôpital Kamal Adwan, le seul hôpital pédiatrique encore opérationnel dans le nord de Gaza, a été rendu inutilisable après une attaque israélienne, aggravant ainsi une crise sanitaire déjà critique.
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