Un exemplaire du premier recueil de Shakespeare exposé à Londres

16:5725/04/2023, Tuesday
MAJ: 25/04/2023, Tuesday
AFP
Un exemplaire du premier folio des pièces de Shakespeare est exposé à Londres, en Grande-Bretagne. Crédit photo: WILLIAM EDWARDS / AFPTV / AFP
Un exemplaire du premier folio des pièces de Shakespeare est exposé à Londres, en Grande-Bretagne. Crédit photo: WILLIAM EDWARDS / AFPTV / AFP

Un rare exemplaire du premier recueil des pièces de Shakespeare a été exposé lundi à Londres à l'occasion du 400e anniversaire de sa publication.

Exposé uniquement lundi, il était exceptionnellement visible à la bibliothèque du Guildhall dans la city de Londres.


Il s'agit de l'une des versions les mieux préservées du "premier folio" du dramaturge britannique (1564-1616), qui comprend des pièces comme "MacBeth" et "La Nuit des Rois".


Le recueil a été publié pour la première fois le 8 novembre 1623, sept ans après la mort de Shakespeare.

Le libraire en chef du Guildhall, Peter Ross, a décidé d'exposer le document
"aussi proche que possible de l'anniversaire de Shakespeare"
, habituellement célébré le 23 avril, sans certitude quant à l'exactitude de cette date.

Selon lui, d'autres exemplaires du "premier folio" doivent être exposés d'ici à la fin de l'année à travers le Royaume-Uni, mais également dans d'autres pays, comme les États-Unis ou la Nouvelle-Zélande.


Selon la British Library, environ 750 exemplaires du recueil ont été imprimés à l'époque. 233 ont survécu.

Le recueil comprend 36 pièces, dont 18 qui n'avaient pas été imprimées auparavant, si bien que
"le premier folio a sauvé 18 pièces de Shakespeare pour la postérité",
souligne Peter Ross. Parmi elles figurent, outre "MacBeth" et "La Nuit des Rois", "Comme Il Vous Plaira", ou encore "Troïlus et Cressida".

"Sans ce premier folio, on aurait pu perdre la plupart du patrimoine de Shakespeare",
souligne le bibliothécaire, fier de cet exemplaire du recueil, l'un des plus authentiques.

"On a un petit bout du coin d'une page qui manque, qui a été réparé, mais à part ça c'est un exemplaire magnifique",
poursuit-il, à quelques mètres de l'endroit même où vivaient les éditeurs de l'ouvrage. Les imprimeurs William Jaggard et son fils Isaac Jaggard étaient installés à environ 300 mètres.

"Shakespeare fait tellement partie de notre culture, et quand on voit quelque chose comme ça, on se dit que c'est incroyable qu'il ait survécu"
, a souligné l'un des heureux visiteurs, Robert Richards, psychologue de 81 ans, ravi d'avoir pu admirer l'ouvrage exposé sous une vitrine.

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