L'Occident n'entend "pas les mises en garde" de Poutine contre des troupes en Ukraine

La rédaction
17:435/12/2024, Thursday
AFP
Le ministre des Affaires étrangères de la fédération de Russie, Sergueï Lavrov.
Crédit Photo : PABLO PORCIUNCULA / AFP
Le ministre des Affaires étrangères de la fédération de Russie, Sergueï Lavrov.

Le chef de la diplomatie russe a accusé jeudi les pays occidentaux de ne pas prêter attention aux mises en garde du président Vladimir Poutine, alors que les capitales occidentales réfléchiraient à l'envoi de forces de maintien de la paix en Ukraine en cas de cessez-le-feu.

"Toutes ces fantaisies ne font qu'aggraver la situation, et montrent que les personnes qui véhiculent de telles idées préfèrent ne pas entendre les mises en garde très claires que le président Poutine a exprimé à plusieurs reprises",
a déploré Sergueï Lavrov, lors d'une conférence de presse en marge d'une réunion de l'OSCE à Malte.

M. Lavrov répondait à une question sur des articles de presse faisant état de réflexions en Europe sur l'envoi de soldats de maintien de la paix en cas de cessez-le-feu en Ukraine. 


Les spéculations se multiplient sur des négociations de paix avec le retour à la Maison Blanche en janvier de Donald Trump.


Mercredi, le chancelier allemand Olaf Scholz a refusé de se prononcer sur le sujet, jugeant
"inapproprié de spéculer maintenant sur ce qui se passera plus tard en cas de cessez-le-feu négocié".

Vladimir Poutine estime que le rapprochement de Kiev avec l'Otan et élargissement de l'Otan des années 1990 et 2000 constituaient des menaces existentielles pour la Russie.


Pour mettre fin à la guerre, le maître du Kremlin réclame notamment une reddition ukrainienne et que Kiev renonce à intégrer l'Otan.


Par ailleurs, Moscou considère que l'usage de missiles occidentaux pour frapper en territoire russe des cibles militaires fait de facto des Occidentaux des parties prenantes au conflit.

L’Ukraine veut elle voir sa sécurité future garantie par ses alliés européens et américains, et réclame d'intégrer l'Otan, estimant qu'autrement rien n'empêchera la Russie de réattaquer, même en cas d'accord sur une trêve.


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