Tunisie: Saïed reçoit le directeur général de l'Organisation arabe du travail

C'est ce qui ressort d'un communiqué de la présidence de la République, relayé par l'agence Tunis Afrique Presse (Tap/officiel).

Le président de la République a salué le rôle de l'organisation et a rappelé les circonstances de sa création, les comparant à celles dans lesquelles l'Organisation internationale du travail avait été créée en 1919, à la suite de la Première Guerre mondiale, en vertu d'une clause du Traité de Versailles, avant de devenir une agence spécialisée relevant des Nations Unies.

Dans ce contexte, Saïed a souligné que l'Organisation arabe du travail était créée, dans les années soixante du siècle dernier, dans le cadre du mouvement national arabe, visant à réaliser une véritable justice sociale à laquelle aspirait le peuple arabe. Et de souligner que les jeunes dans le monde arabe constituent une richesse inépuisable et qu'il suffit de leur fournir un cadre législatif approprié pour qu'ils ne pensent plus à la migration, qu'elle soit légale ou illégale.

De son côté, le directeur général de l'Organisation arabe du travail a déclaré, dans une vidéo publiée sur la page officielle de la présidence de la République, avoir discuté avec le président, Kais Saïed les questions relatives au monde arabe en général et à la Tunisie en particulier outre l'action arabe commune, selon la Tap.

Le responsable a salué l'intérêt accordé par le chef de l'Etat à la question arabe et sa victoire pour la Tunisie et sa jeunesse, ainsi que son souci de créer des opportunités pour toutes les catégories de la société indiquant que cela est au cœur du travail de l'organisation, félicitant les idées abordées lors de l'entretien notamment en ce qui se rapporte à l'action arabe commune pour assurer un avenir pour les jeunes du monde arabe.

Le soutien de l'Organisation arabe du travail à la Tunisie et à son peuple à travers les concertations, l'expertise et l'élaboration de stratégies, ainsi que la nécessité de garantir de meilleures opportunités d'emploi décent pour les hommes et les femmes, ont été aussi évoqués, lit-on de même source.