ÉDITION:

Tunisie: les corps de neuf migrants subsahariens repêchés au large des côtes sud-est du pays

17:2425/03/2023, суббота
MAJ: 27/03/2023, понедельник
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Crédit Photo: Gianluca CHININEA / AFP
Crédit Photo: Gianluca CHININEA / AFP

Les garde-côtes tunisiens ont repêché les corps de 9 migrants subsahariens en situation irrégulière, ayant péri dans le naufrage de leur embarcation au large des côtes sud-est du pays, alors qu'ils tentaient de franchir les frontières maritimes vers l'Italie.

"Depuis jeudi et jusqu'à vendredi soir, les unités de la Garde maritime ont réussi à arrêter 2 982 migrants irréguliers, dont 9 Tunisiens, et ont repêché les corps de 9 migrants subsahariens, dont 4 enfants et un nourrisson",
c'est ce qu'a fait savoir, ce samedi, le porte-parole de la Garde nationale tunisienne (Gendarmerie), Houssem Eddine Jebabli.

Jebabli a affirmé que l'arrestation des migrants irréguliers a eu lieu après avoir déjoué 79 opérations de migration irrégulière, au cours de la même période, au large de la ville de Sfax (sud) et de la Chebba (est) relevant du gouvernorat de Mahdia.
Les migrants tentaient de gagner les côtes italiennes à partir des côtes tunisiennes.

Depuis mercredi dernier, et après avoir ratissé les côtes, la Garde nationale tunisienne a réussi à interpeller plus de 3 000 migrants en situation irrégulière, dont la plupart sont des Africains subsahariens.
Jeudi, la Garde nationale tunisienne a annoncé que
"les corps de 7 migrants irréguliers ont été repêchés au large des côtes sud-est du pays en 24 heures".

Le chef de l'Etat tunisien, avait annoncé, dans un communiqué publié le 21 février, que
"des mesures urgentes"
étaient nécessaires
"contre l’immigration clandestine de ressortissants de l’Afrique subsaharienne", dénonçant notamment la présence de "hordes de migrants clandestins"
en Tunisie dont la venue relevait, selon lui, d’une
"entreprise criminelle ourdie à l’orée de ce siècle pour changer la composition démographique de la Tunisie".

Après que des partis et des organisations de défense des droits de l'homme ont dénoncé ces propos les qualifiant de "racistes", Saïed a répondu que
"quiconque parle de discrimination raciale en Tunisie fait partie de ceux qui cherchent la sédition",
et a mis en garde contre les préjudices causés aux subsahariens résidant de façon légale en Tunisie.

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