Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés et l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) ont appelé à une solution urgente pour les migrants en situation irrégulière, bloqués à la frontière tuniso-libyenne.
Dans un communiqué conjoint publié, jeudi, les deux organisations ont exprimé leur inquiétude quant à la sécurité et à la santé de centaines de migrants irréguliers et de réfugiés en détresse après leur envoi dans des zones désertiques.
Le communiqué a signalé que ces personnes se trouvent à la frontière libyenne et algérienne dans une zone désertique, sans eau ni nourritures.
Le communiqué a souligné la nécessité de mettre fin à cette tragédie, de sauver ces migrants et de les transférer dans un lieu sûr.
Les deux organisations ont, également, salué les efforts des Croissants-Rouges tunisien et libyen pour l'acheminement des aides humanitaires à des centaines de personnes dans les zones frontalières.
Plusieurs migrants africains en situation irrégulière ont souffert de conditions humanitaires difficiles à la frontière tuniso-libyenne au cours des deux dernières semaines, après avoir été expulsés des maisons qu'ils occupaient à la suite d'affrontements entre eux et des habitants de la ville de Sfax, à la suite de l'assassinat d'un jeune Tunisien.
Le 11 juillet, les autorités tunisiennes ont commencé à transférer environ 400 migrants africains vers des abris situés dans les gouvernorats de Médenine et de Tataouine, dans le sud du pays, à la frontière avec la Libye, selon des militants des droits de l'homme et des médias locaux.