![Un véhicule blindé de transport de troupes de la police est garé devant un panneau de campagne pour le président Faure Gnassingbé, candidat du parti au pouvoir Union pour la République (UNIR), et vainqueur de l'élection présidentielle qui vient de se terminer à Lomé, le 24 février 2020.](https://img.piri.net/piri/upload/3/2024/4/22/45023abd-hdnkvz866u8r8zwoywgdn.jpeg)
Plusieurs centaines de militants et sympathisants de l'Union pour la République (UNIR, au pouvoir) se sont réunis à Lomé, arborant des tee-shirts frappés du portrait de Faure Gnassingbé, président du parti et chef de l'État togolais.
L'actualité est agitée par la révision constitutionnelle. Le régime parlementaire n'est pas antidémocratique, nous voulons l'expérimenter.
Adoptée à l'unanimité, la nouvelle Constitution fait basculer le pays d'un régime présidentiel à un régime parlementaire et acte la disparition de l'élection du président de la République au suffrage direct, dont la prochaine était prévue en 2025. Ce sont les députés qui éliront le chef de l'État pour un mandat de quatre ans, renouvelable une fois.
L'opposition craint que le texte ne laisse la voie libre à la prolongation du président Faure Gnassingbé à la tête du pays.
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