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Les syndicats de l'éducation au Tchad ont annoncé une grève d'avertissement d'une semaine à partir du 3 novembre, réclamant le paiement des arriérés de salaire, les effets financiers des mesures d'austérité de 2016 et les frais de déplacement.
La grève débutera le 3 novembre pour se terminer le 9.
Les différents syndicats du secteur de l'éducation revendiquent le versement des salaires suspendus, les effets financiers des mesures d'austérité prises en 2016 et les frais de déplacement.
Après les préavis de grève, les syndicats du secteur de l'éducation passent à la vitesse supérieure.
Réunis en assemblée générale le 2 novembre, le bureau national du Syndicat des enseignants du Tchad (SET) a décidé d'une grève d'avertissement d'une semaine.
Ce syndicat réclame le paiement des arriérés de salaire, les effets financiers des mesures d'austérité prises en 2016 et les frais de déplacement. Mbairis Ngartoidé Blaise, Secrétaire général du SET a déclaré:
On ne peut pas refonder l'école tchadienne sans les enseignants. Pour ce faire, nous demandons que nos revendications soient honorées.
Dans un communiqué, la Plateforme et le Collectif des syndicats du secteur de l'éducation demandent également aux enseignants et aux agents du ministère de l'Éducation d'observer une grève sèche d'une semaine, renouvelable.
Ce réseau des syndicats réclame le paiement
"immédiat"
des salaires suspendus ou diminués pour le mois d'octobre. Plus de 7 000 fonctionnaires, tous ministères confondus, sont concernés par cette suspension de salaire. Le gouvernement avance comme raison l'irrégularité de leurs dossiers au niveau des services de la Solde.
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