Outre la BAD, le projet dont le coût total s'élève à plus de 300 millions de dollars est également financé par l'Union européenne (UE).
Lors de la cérémonie de signature, tenue mercredi, le ministre des finances et de la planification, Mwigulu Nchemba a souligné que la centrale hydroélectrique de Kakono augmentera la production d'énergie à partir de sources renouvelables à moindre coût, afin de remédier aux insuffisances en matière d'électricité dans le nord-ouest de la Tanzanie.
Le projet sera achevé en cinq ans, a affirmé Nchemba, précisant qu’il comprendra la construction d'une centrale hydroélectrique d'une puissance de 87,8 MW, ainsi que d'autres infrastructures, dont une école primaire et un centre de santé, sans oublier une route d'accès asphaltée de 28 km de long intégrée au projet.
L'objectif étant de favoriser la mise en place d'une économie industrielle compétitive en améliorant les infrastructures de production, en assurant un accès fiable à l'énergie, en améliorant l'environnement des entreprises et des investissements et en renforçant les systèmes d'éducation et de formation, ajoute le ministre tanzanien.
Patricia Laverley, représentante de la BAD en Tanzanie, a déclaré que la centrale électrique de Kakono devrait permettre d'augmenter la production d'énergie et de remédier ainsi au déficit d'électricité.
Selon les dernières données concernant la couverture en électricité dans le pays (publiées par la Banque mondiale en 2020), quelque 39,9 % de la population tanzanienne a accès à l'électricité dans les zones urbaines, alors que dans les zones rurales, ce pourcentage a été évalué à 22%.