Selon des informations crédibles recueillies par le Haut-Commissariat aux droits de l'Homme, ces personnes ont été tuées entre le 13 et le 21 juin dans les districts d'Al-Madaress et Al-Jamarek à El-Geneina, la capitale de l'Etat du Darfour-Ouest.
Le conflit au Soudan oppose depuis le 15 avril l'armée, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane, aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo.
Autrefois alliés, les deux généraux se disputent désormais le pouvoir et semblent déterminés à l'obtenir par les armes.
Après ces violences, de nombreux corps ont été laissés dans les rues pendant plusieurs jours, et des témoins ont déclaré au Haut-Commissariat que les blessés n'avaient pas été autorisés à être évacués vers les hôpitaux. Certaine personnes sont ainsi décédées faute d'avoir pu être soignées.