C'est ce qui ressort d'un communiqué du Syndicat des médecins soudanais (non gouvernemental) rendu public ce mercredi. Le dernier bilan annoncé lundi par le syndicat faisait état de 447 morts et 2 255 blessés durant la même période.
Le syndicat a ajouté que les affrontements se poursuivaient entre les Forces de soutien rapide (FSR) et les forces armées pour le dix-huitième jour consécutif.
Et de souligner que de nombreux morts et blessés ne figurent pas dans ce bilan et qu'il n'était pas possible de se rendre dans les hôpitaux en raison de la difficulté de déplacement et de la situation sécuritaire dans le pays.
Le syndicat a averti que les hôpitaux encore en service sont menacés d'être fermés également en raison d'une pénurie de personnel médical, de fournitures médicales, d'eau et d'électricité, ajoutant que tous les hôpitaux, établissements de santé et pharmacies sont toujours hors service dans la ville d'El-Geneina, après avoir été attaqués et pillés, notant que la pharmacie centrale, la résidence des médecins et les bureaux du Croissant-Rouge ont été pillés, selon le même communiqué.
Jusqu'à 11h00 (GMT), les autorités soudanaises n'ont émis aucun commentaire à ce sujet. Depuis le 15 avril dernier, le Soudan est le théâtre de violents affrontements entre l'armée, dirigée par Abdel Fattah al-Burhan, et les Forces paramilitaires de soutien rapide, conduites par Hemeti.
Le 22 du même mois, l'évacuation des ressortissants étrangers du Soudan a commencé, et plus de 50 pays ont entamé l'évacuation de leurs ressortissants, par voie terrestre via l'Égypte, l'Éthiopie et le Tchad, par voie maritime via Port-Soudan et par voie aérienne via l'aéroport de Khartoum, dont l'activité a repris temporairement.