Le chef de l'opposition sénégalaise Ousmane Sonko. Crédit photo: SEYLLOU / AFP
Les avocats de l'opposant sénégalais Ousmane Sonko et son parti dissous ont indiqué jeudi qu'il avait été admis dans un service de réanimation à l'hôpital, alors qu'il est détenu depuis fin juillet et livre un bras de fer au pouvoir et à la justice.
Plusieurs officiels gouvernementaux interrogés par l'AFP se sont gardés de confirmer ou d'infirmer l'admission en réanimation de M. Sonko, candidat déclaré à la présidentielle de 2024, écroué fin juillet sous différents chefs d'inculpation, dont appel à l'insurrection, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et atteinte à la sûreté de l’État.
M. Sonko, qui dit faire l'objet d'une machination pour l'écarter de la présidentielle, a entamé une grève de la faim le 30 juillet. Les autorités ont mis en doute le fait qu'il observait strictement cette grève.
L'un des avocats de M. Sonko, Me Ciré Clédor Ly, a dit à l'AFP s'être rendu jeudi après-midi au service de réanimation de l'Hôpital principal de Dakar où il a obtenu confirmation de la présence de son client. Il a préféré ne pas l'approcher, mais M. Sonko
"n'a pas recouvré ses esprits depuis hier"
, a-t-il dit.
Un autre avocat de M. Sonko, Me Bamba Cissé, a également fait état de son admission en réanimation.
La page Facebook de M. Sonko, toujours active, rapporte qu'il a été
"admis au service de réanimation de l’Hôpital principal de Dakar suite à un malaise"
survenu mercredi soir.
Des responsables de son parti, le Pastef, dont les autorités ont annoncé la dissolution fin juillet, ont relayé le message sur les réseaux sociaux.
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