Le porte-parole de la présidence russe (Kremlin), Dmitri Peskov, a souligné mercredi dans des déclarations à la presse, que la Russie prend en compte les accords tripartites conclus en 2021 et 2022 entre elle, l'Azerbaïdjan et l'Arménie concernant la région du Karabagh.
Cela signifie que la partie arménienne reconnaît le Karabagh comme partie intégrante du territoire azerbaïdjanais.
Il a souligné que la Russie n'accepte pas les accusations portées contre elle par l'Arménie, en particulier après les décisions d'Erevan concernant la reconnaissance officielle du Karabagh comme faisant partie de l'Azerbaïdjan.
De telles accusations à notre encontre sont totalement sans fondement.
Plus tôt mercredi, le ministère azerbaïdjanais de la Défense a annoncé que les représentants de la population arménienne du Karabagh avaient soumis une demande, par l'intermédiaire des forces de paix russes, pour que Bakou mette fin à ses opérations contre le terrorisme dans la région.
Un communiqué publié par le ministère indique que les tensions se sont intensifiées en raison des forces illégales affiliées à l'Arménie dans la région azerbaïdjanaise du Karabagh, qui ont systématiquement ciblé des positions de l'armée azerbaïdjanaise au cours des derniers mois, continuant à poser des mines et effectuant des travaux de fortification.
Le 27 septembre 2020, l'armée azerbaïdjanaise a lancé une opération pour libérer ses territoires occupés au Karabagh, et après de violents combats qui ont duré 44 jours, l'Azerbaïdjan et l'Arménie étaient parvenus à un accord de cessez-le-feu négocié par la Russie, stipulant que Bakou reprendrait le contrôle de ses territoires occupés.