Âgé de 53 ans, Youssouf Ezangi a déclaré avoir rencontré Christian Malanga, chef présumé du commando, en 2016 à Londres, à l'époque où ce dernier créait une formation politique. Les deux hommes se sont ensuite retrouvés au Swaziland en 2019, puis en Angola, avant de venir en République démocratique du Congo, début 2024, pour créer une association dans le Bandundu (ouest), a-t-il raconté.
Le prévenu a toutefois ajouté que Malanga, tué le jour-même par les services de sécurité, avait ordonné à ses hommes de prendre M. Kamerhe afin que ce dernier soit présent au Palais de la Nation lorsqu'il s'exprimerait.
Ce témoignage, qui n'a pas levé les zones d'ombre dans cette affaire, a été vivement contesté par le ministère public, pour qui Malanga et Ezangi avaient préparé ensemble pendant des semaines un coup pour renverser le pouvoir du président Félix Tshisekedi.
La prochaine audience est prévue le 5 juillet, avec la suite des interrogatoires d'autres prévenus, parmi lesquels figurent trois Américains.
Six étrangers figurent parmi eux - les trois Américains, nés aux États-Unis, M. Ezangi, ainsi qu'un Belge et un Canadien, eux aussi des Congolais naturalisés.