La prévision pour 2025 est maintenue inchangée, avec une progression attendue de 1,2% du produit intérieur brut (PIB), mais revue en légère baisse de 0,1 point à 1,5% pour 2026, a indiqué la banque centrale en présentant ses nouvelles projections macroéconomiques.
Il devrait aussi bénéficier, mécaniquement, de la révision à la hausse des chiffres de 2023 et début 2024 effectuée par l'Institut national français de la statistique (Insee).
En 2025, à la faveur du reflux de l'inflation qui redonne du pouvoir d'achat aux ménages et d'une hausse des salaires réels, la consommation devrait prendre le relais du commerce extérieur comme principal moteur de la croissance.
Après avoir atteint 5,7% en 2023, le rythme de l'inflation ralentirait à +2,5% en 2024 puis +1,5% en 2025 grâce à la hausse annoncée des prix régulés de l'électricité. Il y aurait un léger rebond à 1,7% en 2026, mais la hausse des prix resterait sous la cible idéale fixée à 2% par la Banque centrale européenne (BCE).
Alors que le nouveau Premier ministre français Michel Barnier continue d'œuvrer à la formation de son gouvernement, la présentation du budget au Parlement pourrait être retardée d'une semaine au 9 octobre.
Des efforts importants sont attendus pour redresser des finances publiques fortement dégradées, sans qu'il soit précisé à ce stade si le gouvernement français procédera à des coupes significatives dans les dépenses, à une hausse d'impôts ou à un mélange des deux.