Des manifestants contre les quotas se heurtent à la police à Dhaka le 18 juillet 2024.
Plus de 500 personnes, dont des dirigeants de l'opposition, ont été arrêtées à Dacca, la capitale du Bangladesh, à la suite de violences lors des manifestations contre les quotas pour le recrutement dans la fonction publique, a annoncé lundi la police.
"Au moins 532 personnes ont été arrêtées à la suite de violences", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la police de Dacca, Faruk Hossain. "Parmi elles figurent des dirigeants du BNP"
, le Parti national du Bangladesh, une formation de l'opposition, a-t-il ajouté.
Le numéro trois du BNP, Amir Khosru Mahmud Chowdhury, et l'un de ses porte-paroles, Ruhul Kabir Rizvi Ahmed, sont au nombre des responsables de l'opposition arrêtés, a-t-il précisé.
Un ancien capitaine de l'équipe nationale de football ayant rejoint le BNP, Aminul Huq, et Mia Golam Parwar, secrétaire général du plus grand parti islamiste du pays, le Jamaat-e-Islami, ont également été arrêtés, selon le responsable.
Au moins trois policiers ont été tués au cours des troubles dans la capitale et environ 1.000 personnes ont été blessées, dont au moins 60 dans un état critique, a indiqué le porte-parole de la police.
Un porte-parole du BNP, A.K.M Wahiduzzaman, a précisé à l'AFP que "plusieurs centaines de dirigeants et de militants du BNP ont été arrêtés ces derniers jours" dans l'ensemble du pays.
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