Crédit photo: EMMANUEL DUNAND / AFP
"La France se réjouit de la libération de Stéphane Jullien"
, a déclaré Anne-Claire Legendre, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, relayée par la presse locale.
Dans un communiqué publié mardi soir par le Quai d’Orsay, la France avait appelé à la libération immédiate de Stéphane Jullien, assurant suivre
"avec la plus grande attention"
sa situation et précisant que
"depuis le premier jour, (l’ambassade) est pleinement mobilisée pour (lui) assurer la protection consulaire"
.
La nouvelle de son arrestation avait été diffusée par la sénatrice Hélène Conway-Mouret sur les réseaux sociaux, sans pour autant être confirmée par la Diplomatie.
"Notre conseiller des Français de l’étranger au Niger, Stéphane Jullien, convoqué hier par la police nigérienne, est depuis détenu sans chefs d’inculpation. Sa libération doit être immédiate et sans condition"
, avait-elle écrit sur X (anciennement Twitter), au lendemain de son arrestation.
Dans une interview donnée début août à Radio France internationale (RFI), Stéphane Jullien assumait son choix de rester au Niger malgré les évacuations menées par la France.
"Nous, à partir du moment où on nous laisse travailler, où on peut continuer à travailler... Personnellement, je ne pense pas qu’on ait de vrais problèmes. Les problèmes qu’il peut y avoir, ce seraient plutôt des problèmes isolés, des gens qui veulent se venger. Mais ça restera isolé, ça peut arriver, mais ce sera isolé"
, avait-il déclaré.
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