Palestine: Israël arrête 60 Palestiniens, portant le nombre des détenus à 3 480

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L'armée israélienne poursuit ses attaques sur la bande de Gaza sous blocus après la fin de la "pause humanitaire".

Les forces israéliennes ont arrêté environ 60 Palestiniens de Cisjordanie, dont 5 étudiantes universitaires, portant le total à 3 480 détenus depuis le 7 octobre.

C'est ce qui ressort d’un communiqué conjoint publié par la

"Commission pour les affaires des anciens prisonniers"

(gouvernementale) et le

"Club des prisonniers palestiniens"

(privé).

"Les forces d’occupation israéliennes ont arrêté environ 60 citoyens de Cisjordanie entre hier soir et dimanche matin, dont 5 filles (étudiantes universitaires) et d’anciens prisonniers"

, indique le communiqué, notant qu’un groupe a ensuite été relâché.

Les arrestations ont été concentrées dans les gouvernorats d'Hébron et de Ramallah, tandis que le reste des arrestations a été réparti entre les gouvernorats de Jéricho, Jénine, Salfit et Bethléem.

Le communiqué a encore fait savoir que la campagne d’arrestation s’était également accompagnée d’un harcèlement généralisé, de passages à tabac outre les menaces contre les détenus et leurs familles. Les maisons des habitants ont aussi été détruites.

"Le nombre total des arrestations est ainsi passé à environ 3 480 depuis le 7 octobre"
, selon la même source qui précise que nombre de détenus ont été arrêtés à leur domicile et dans des postes de contrôle militaires ou contraints de se rendre sous la pression.

Quotidiennement, l'armée israélienne mène des campagnes d'assaut dans des villages et des villes de Palestine, accompagnées d'affrontements, d'arrestations, de tirs et de bombes à gaz contre les Palestiniens.

Ces arrestations se sont intensifiées au lendemain de la guerre dévastatrice menée par Israël dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre dernier.

Au moins 15 207 Palestiniens sont morts et au moins 40 652 autres blessés, en plus des destructions massives au niveau des infrastructures et d'une catastrophe humanitaire sans précédent, selon des sources palestiniennes et onusiennes.

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