- 25.11.2024, Pazartesi
- 21:29
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a déclaré que 135 humanitaires ont été tués à Gaza en 2023.
Le secrétaire général des Nations unies dévoile les chiffres alarmants des pertes humaines parmi les employés de l'ONU en 2023, mettant en lumière la gravité de la situation à Gaza.
Bilan des employés de l'ONU décédés en 2023
Bilan des employés de l'ONU décédés en 2023
Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a annoncé que 188 employés des Nations unies ont trouvé la mort l'année dernière, dont 135 humanitaires à Gaza à la suite de la guerre israélienne en cours.
C'est ce qui ressort d'un discours prononcé lors de sa participation, jeudi, à la cérémonie annuelle en souvenir des employés des Nations unies tombés au champ d'honneur entre le 1er janvier et le 31 décembre 2023.
Guterres a expliqué qu'un total de 188 employés de l'ONU ont été tués, dont 135 travailleurs humanitaires de l'UNRWA à Gaza, en 2023.
Il a ajouté que ce chiffre constitue le plus grand nombre de décès d'employés des Nations Unies depuis la création de l'organisation internationale, exprimant son ferme rejet de ce bilan.
Le responsable onusien a expliqué que
"certains employés de l'UNRWA ont été tués avec leurs familles à la suite des bombardements israéliens contre leurs maisons, alors que d'autres ont été tués dans les locaux des agences onusiennes ou dans les abris".
"Nous voulons que des comptes soient rendus pour chaque décès"
, a-t-il martelé.
Conséquences humanitaires de la guerre à Gaza.
Conséquences humanitaires de la guerre à Gaza.
Depuis, quelque 36 500 Palestiniens ont été tués à Gaza, dont une majorité de femmes et d'enfants, et plus de 83 000 autres ont été blessés, selon les autorités sanitaires locales.
Près de huit mois après le début de la guerre israélienne, de vastes étendues de la Bande de Gaza sont réduites à l'état de ruines, et soumises à un blocus paralysant privant les habitants de denrées alimentaires, d'eau potable et de médicaments.
Israël est poursuivi pour "crime de génocide" devant la Cour internationale de justice (CIJ), laquelle, dans sa dernière ordonnance, a enjoint Tel-Aviv de mettre immédiatement fin à ses opérations dans la ville méridionale de Rafah, où plus d'un million de Palestiniens s'étaient réfugiés pour échapper à la guerre, avant que la ville ne soit envahie le 6 mai dernier.
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