Par voie de communiqué le haut-commissariat de la République a souligné également que les rassemblements seront interdits de samedi matin à dimanche soir sur l'archipel du Pacifique.
Ces violences ont fait neuf morts, selon le dernier bilan des autorités, ainsi que des dégâts matériels importants.
Cette nouvelle vague de violences en Nouvelle-Calédonie intervient au lendemain du transfert en métropole de sept militants kanaks, dont le porte parole de la Cellule de coordination des actions de terrain, Christian Tein, pour y être incarcérés.
Ils sont accusés par les autorités françaises d'être à l'origine des violences qui avaient éclaté dans l'archipel au moment de l'adoption par l'Assemblée nationale, à Paris, du projet de réforme constitutionnelle portant dégel du corps électoral de la Nouvelle-Calédonie.