Le ministre des Affaires étrangères du Niger, Hassoumi Massoudou. Crédit photo: TOBIAS SCHWARZ / AFP
L’opération militaire évoquée et envisagée par la CEDEAO au Niger, sera "une opération de police contre le preneur d’otages et ses complices", a assuré samedi, le ministre des Affaires étrangères nigérien, Hassoumi Massoudou.
Dans une publication sur le réseau social X (anciennement Twitter), le chef de la diplomatie, indique que cette opération ne serait en aucun cas
"une guerre contre le Niger et son peuple"
.
Il estime à cet effet qu’il suffit que le général Tchiani
"et ses complices mettent fin à cette entreprise crapuleuse pour que et les sanctions et l’opération de police s’arrêtent"
.
Depuis le début du coup d’Etat le 26 juillet dernier, Hassoumi Massoudou, qui appartient au gouvernement du président Mohamed Bazoum, toujours détenu par la junte, multiplie les rencontres et échanges en vue d’obtenir la libération du chef de l’Etat et le retour à l’ordre constitutionnel.
De son côté, la CEDEAO a décidé, jeudi, au cours d’un sommet extraordinaire à Abuja au Nigéria, de déployer sa
"force en attente"
pour restaurer la démocratie au Niger.
Selon le président ivoirien Alassane Ouattara, cette intervention militaire pourrait intervenir
"dans les plus brefs délais"
.
Cependant, alors que les chefs d’état-major de la CEDEAO devaient se réunir ce samedi 12 août à Accra, la capitale du Ghana, il a été annoncé le report de la réunion à une date encore non déterminée.
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