Le général Tchiani, chef de l'État du Niger. Crédit Photo: AFP
Le régime militaire arrivé au pouvoir au Niger par un coup d'Etat fin juillet, a annoncé vendredi que le départ des troupes françaises qui doit débuter d'ici la fin de la semaine se fera "en toute sécurité" et "sous escorte de l'armée nigérienne".
Selon un communiqué lu à la télévision, une
"réunion de coordination"
s'est tenue jeudi entre des responsables militaires français et nigériens à Zinder (centre-est)
"pour convenir des modalités du retrait des troupes françaises stationnées au Niger, avec pour objectif commun un désengagement coordonné en bon ordre et terminé avant le 1er janvier 2024".
Une cellule de coordination a été mise en place afin de
"faciliter et de coordonner les opérations de désengagement à venir et de s'assurer qu'elles se dérouleront en toute sécurité, sous escorte des forces armées nigériennes".
Les premiers mouvements débuteront
"d'ici la fin de semaine, avec la reprise du ravitaillement des emprises (bases : ndlr) et le départ des premiers soldats et matériels du Niger vers la France"
, confirmant ce qu'avait annoncé jeudi l'état-major français.
Jeudi, le régime militaire nigérien avait précisé que les 400 soldats français basés à Ouallam (ouest) partiraient en premier.
Quelque 1.000 soldats et aviateurs français sont déployés sur la base aérienne française de Niamey et 400 à Ouallam et Ayorou (nord-ouest), aux côtés des Nigériens, dans la zone dite des "trois frontières" entre le Niger, le Burkina Faso et le Mali, sanctuaire du groupe Etat islamique.
Dans un deuxième communiqué, les militaires au pouvoir ont indiqué avoir envoyé une
notamment pour sensibiliser les populations sur la conduite à tenir jusqu'au départ du dernier soldat français du camp et les appeler
pour
"éviter tout trouble tout au long de la traversée des soldats français".
Ce retrait, une exigence des Nigériens, intervient après un bras de fer de plus de deux mois entre la France et le régime militaire issu du coup d'Etat du 26 juillet contre le président Mohamed Bazoum.
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