Crédit Photo : Média X / Archive
Une attaque terroriste a fait plusieurs morts selon des sources locales au Niger, le 02 juin 2024.
Trois fonctionnaires et un militaire qui les escortait ont été tués mercredi dans le sud-est du Niger, lors d'une attaque "d'individus armés" venus "du Nigeria" voisin, a-t-on appris dimanche de sources officielle et locales.
"Mercredi dernier, des individus armés en provenance du Nigeria ont attaqué un véhicule causant la mort de quatre personnes",
a indiqué l'armée dans son dernier bulletin, qui n'a pas précisé l'identité des victimes.
Selon des sources locales, les victimes sont des fonctionnaires et un militaire qui les escortait lors d'une mission dans la région de Diffa (sud-est), théâtre depuis 2015 d'attaques meurtrières des combattants de Boko Haram et de Daesh en Afrique de l'Ouest.
Les assaillants se sont ensuite
"exfiltrés vers le Nigeria",
a a précisé l'armée.
Diffa, qui est aussi le nom de la principale ville de cette région, est riveraine du Lac Tchad (Niger, Tchad, Nigeria, Cameroun), dont les îles très marécageuses sont devenues des repaires de groupes terroristes armés.
des eaux de la rivière Komadougou Yobé, offre désormais de
"multiples points de passages depuis le Nigeria"
aux
contrôle des éléments affiliés à
Daesh pour s'en prendre aux paisibles usagers"
sur la route nationale numéro un, où l'attaque a eu lieu, a expliqué l'armée.
Les eaux de la Komadougou Yobé servent de rempart à Diffa pour contrer les terroristes venus du Nigeria. Cette rivière est une frontière naturelle entre les deux pays.
Interdit de scirculer sans escortes
Après l'attaque de mercredi, les autorités de la région ont
"strictement interdit jusqu'à nouvel ordre"
, en particulier
de
militaires sur la route reliant les villes de Maïné Sorao et Diffa, un tronçon de 70 km où les incidents sont les plus fréquents.
"Les terroristes braquent surtout les véhicules tout-terrain de grandes marques qu'ils vont certainement revendre au Nigeria"
, confie à l'AFP un ancien élu local.
Dans sa partie ouest, à Tillabéri, près du Burkina et du Mali, le Niger combat d'autres groupes terroristes, affiliés à Al-Qaïda et à Daesh.
Samedi, plusieurs centaines de personnes ont manifesté à Tillabéri, demandant au régime militaire au pouvoir la
"création d'unités d'interventions rapides",
d'une
"base aérienne" et "le recrutement de volontaires"
civils pour appuyer l'armée à combattre les groupes terroristes, face la persistance des attaques contre les civils.
Le Niger est dirigé par un régime militaire depuis un coup d'Etat en juillet 2023, qui a renversé le président civil Mohamed Bazoum, séquestré depuisTrois fonctionnaires et un militaire qui les escortait ont été tués mercredi dans le sud-est du Niger, lors d'une attaque
venus
voisin, a-t-on appris dimanche de sources officielles et locales.
"Mercredi dernier, des individus armés en provenance du Nigeria ont attaqué un véhicule causant la mort de quatre personnes"
, a indiqué l'armée dans son dernier bulletin, qui n'a pas précisé l'identité des victimes.
Fonctionnaire de l'État visés
Selon des sources locales, les victimes sont des fonctionnaires et un militaire qui les escortait lors d'une mission dans la région de Diffa (sud-est), théâtre depuis 2015 d'attaques meurtrières des combattants de Boko Haram et de Daesh présent en en Afrique de l'Ouest.
Les assaillants se sont ensuite
"exfiltrés vers le Nigeria",
a précisé l'armée.
Diffa - qui est aussi le nom de la principale ville de cette région - est riveraine du Lac Tchad (Niger, Tchad, Nigeria, Cameroun), dont les îles très marécageuses sont devenues des repaires de groupes terroristes armés.
"La baisse des eaux de la rivière Komadougou Yobé offre désormais de multiples points de passage depuis le Nigeria aux terroristes affiliés
à Daesh
pour s'en prendre aux paisibles usagers sur la route nationale numéro un, où l'attaque a eu lieu",
a expliqué l'armée.
Les eaux de la Komadougou Yobé servent de rempart à Diffa pour contrer les terroristes venus du Nigeria. Cette rivière est une frontière naturelle entre les deux pays.
Après l'attaque de mercredi, les autorités de la région ont
"strictement interdit jusqu'à nouvel ordre",
en particulier aux véhicules 4X4, de
"circuler sans escortes militaires"
sur la route reliant les villes de Maïné Soroa et Diffa, un tronçon de 70 km où les incidents sont les plus fréquents.
"Les terroristes braquent surtout les véhicules tout-terrain de grandes marques qu'ils vont certainement revendre au Nigeria",
confie à l'AFP un ancien élu local.
Dans sa partie ouest, à Tillabéri, près du Burkina et du Mali, le Niger combat d'autres groupes terroristes affiliés à Al-Qaïda et à l'État islamique.
Samedi, plusieurs centaines de personnes ont manifesté à Tillabéri, demandant au régime militaire au pouvoir la
"création d'unités d'interventions rapides"
, d'une
"base aérienne" et "le recrutement de volontaires"
civils pour appuyer l'armée à combattre les groupes terroristes, face à la persistance des attaques contre les civils.
Le Niger est dirigé par un régime militaire depuis un coup d'État en juillet 2023, qui a renversé le président civil Mohamed Bazoum, en résidence surveillée depuis.
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