Panot a expliqué que la gauche dispose, selon elle, d'une majorité pour faire adopter cette loi, même sans le soutien du Rassemblement National (RN). Et d'affirmer:
Lorsque nous la soumettrons à l'Assemblée nationale, chacun prendra ses responsabilités pour savoir s'il veut, oui ou non, faire tomber un gouvernement sur la question de l'abrogation de la retraite à 64 ans.
Pour rappel, si la réforme des retraites mise en place dès 2023 est abrogée, l'âge légal de départ à la retraite reviendra à 62 ans.
Cette proposition de loi intervient dans un climat politique tendu, où les partis politiques tentent de former des alliances et des majorités afin d'accéder au pouvoir en formant un gouvernement.
La coalition présidentielle se positionne en seconde force politique de l'Assemblée nationale avec 99 députés Ensemble pour la République, 36 députés Les Démocrates, 31 députés Horizons & Indépendants, soit un total de 166 sièges.
Le Rassemblement National (RN) et ses alliés, pourtant largement vainqueurs du premier tour des législatives, arrivent en troisième position avec 126 députés affiliés au groupe RN et 16 députés du groupe À Droite, présidé par Éric Ciotti, soit un total de 142 sièges.
Les centristes du groupe Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires (Liot) occupent 21 sièges, tandis que la Droite républicaine recense 47 sièges. Huit députés ont, par ailleurs, choisi de ne rejoindre aucun groupe et sont non-inscrits.