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Le chef de la junte malienne, Assimi Goita, le 27 juillet 2023.
Les partis, regroupements de partis et organisations de la société civile signataires de la déclaration du 31 mars 2024 ont saisi, lundi, la Cour suprême aux fins d'annulation du décret présidentiel du 10 avril courant suspendant les activités des partis politiques et mouvements à caractère politique.
Dans un communiqué rendu public,
"les parties signataires de la déclaration du 31 mars 2024 informent l'opinion publique du dépôt d'un recours auprès de la Cour suprême afin d'annuler le décret qu'elles jugent tyrannique et liberticide du 10 avril 2024, portant suspension des activités des partis politiques et des activités à caractère politique des associations, par l'entremise d'un pool d'avocats constitué pour la cause."
En effet, le 10 avril dernier, les autorités de la transition ont annoncé la suspension des activités des partis politiques et des activités à caractère politique des associations.
Selon le gouvernement, cette mesure participe substantiellement à la création des conditions pré-requises devant être réalisées pour mener à bien des activités majeures de la Transition, notamment le Dialogue inter-malien pour la Paix et la Réconciliation nationale.
Les Parties signataires se sont également félicitées du respect du mot d'ordre relatif à la non-participation au dialogue inter-malien initié par les Autorités en place.
"Ce dialogue, qui était censé être un cadre fédérateur de toutes les forces vives de la Nation, afin d'identifier les sources des crises qui secouent le pays, de prévenir et gérer les conflits en valorisant des mécanismes de gestion endogène, s'est révélé être un piège politique, au regard de son déroulement, de ses conclusions et du contexte d'exclusion créé en amont, à dessein",
ont déclaré les mêmes sources.
Les parties signataires de la déclaration du 31 mars 2024 précisent en outre qu'aucune manœuvre ne les fera reculer dans le combat pour la liberté, la démocratie et le bien-être des Maliens.
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