Un palestinien a été tué après que l'armée israélienne a attaqué le bâtiment de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) à Gaza.
L'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a déploré 171 employés tués durant la guerre israélienne qui se poursuit dans la Bande de Gaza depuis le 7 octobre dernier.
L'UNRWA a déclaré dans un rapport qu'
"au 25 mars, le nombre total de collègues de l'UNRWA tués depuis le début des hostilités à Gaza a atteint 171 collègues".
Durant la guerre menée par Israël contre la Bande de Gaza, l'armée israélienne a visé de nombreuses installations de l'UNRWA dans diverses zones de Gaza, dont la plus récente est un centre de distribution d'aide alimentaire ciblée le 14 mars dernier dans le camp de Nuseirat, au centre de la Bande de Gaza, où le bilan des victimes fait état de 8 personnes tuées.
Le Fonds des Nations Unies pour la population a annoncé dans la journée du jeudi qu'Israël avait empêché l'UNRWA de fournir de l'aide aux Palestiniens.
Le Fonds des Nations Unies a déclaré dans un post sur la plateforme X
"les autorités israéliennes empêchent l'UNRWA - la bouée de sauvetage de centaines de milliers de réfugiés palestiniens - de fournir une aide vitale au nord de Gaza en refusant d'approuver les convois alimentaires".
En violation des lois internationales, Israël restreint l'accès humanitaire à Gaza, notamment par voie terrestre, provoquant ainsi une pénurie de nourriture, de médicaments et de carburant. La famine qui s'installe dans l'enclave palestinienne a coûté la vie à des enfants et à des personnes âgées dans la Bande de Gaza, où vivent environ 2,3 millions de Palestiniens assiégés depuis 17 ans et vivant dans des conditions catastrophiques.
Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une guerre dévastatrice dans la Bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de victimes civiles, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent et d'une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit Tel Aviv à comparaître devant la Cour internationale de Justice (CIJ) pour des accusations de
"génocide".
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