- 14.11.2024, jeudi
- 23:59
Un Palestinien a été libéré avec d'autres civils par les forces israéliennes après avoir été arrêté pour interrogatoire lors de la dernière opération militaire terrestre à Gaza.
L'Organisation de libération de la Palestine (OLP) a accusé Israël, jeudi, de pratiquer une "politique de privation de nourriture" à l'encontre des détenus palestiniens dans les prisons israéliennes.
La Commission des affaires des détenus de l'OLP a déclaré, dans un communiqué, que la politique israélienne consistant à affamer les prisonniers palestiniens leur a causé "
une perte de poids".
De plus, elle a averti:
Cette politique aura des répercussions négatives sur la vie des détenus.
La commission a également accusé les autorités pénitentiaires israéliennes de priver les détenus palestiniens de leurs médicaments.
Plus de 9 000 Palestiniens sont actuellement détenus dans les prisons israéliennes, dont 3 484 sans procès ni inculpation dans le cadre de la tristement célèbre politique israélienne de détention administrative, selon les associations de défense des prisonniers.
Pour la première fois depuis sa création en 1948, Israël est poursuivi pour crime de génocide devant la Cour Internationale de Justice (CIJ), la plus haute instance judiciaire des Nations Unies, pour son offensive meurtrière contre la Bande de Gaza, qui a tué au moins 29 410 Palestiniens depuis le 7 octobre, à la suite d'une attaque du mouvement de résistance palestinien, Hamas, alors que près de 1 200 Israéliens auraient été tués lors de cette attaque, d'après les autorités de Tel-Aviv.
Un arrêt rendu en janvier par la CIJ a ordonné à Tel-Aviv de mettre fin aux actes génocidaires et de prendre des mesures pour garantir l'acheminement de l'aide humanitaire aux civils de Gaza.
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