L'OLP condamne le projet de loi israélien visant à qualifier l'UNRWA d'"organisation terroriste" et appelle à une réponse internationale pour soutenir l'agence humanitaire.
La Knesset (le parlement israélien) a adopté, lundi, trois projets de lois visant à fermer l'UNRWA et à la qualifier d'
"organisation terroriste"
. Ces projets de lois devront encore passer par deux lectures avant d'entrer en vigueur.
Le Secrétaire général du Comité exécutif de l'OLP, Hussein Al-Sheikh, a qualifié cette décision de la Knesset de
"mépris pour la communauté internationale et ses organisations internationales"
. Dans un communiqué, il a affirmé:
Nous affirmons que l'occupation israélienne est la forme la plus horrible du terrorisme, exercé quotidiennement contre le peuple palestinien.
Il a ajouté:
"La décision de la Knesset à l'égard d'une organisation humanitaire internationale doit faire l'objet d'une réponse internationale qui soutient cette organisation politiquement, financièrement et moralement afin qu'elle puisse poursuivre son rôle humanitaire et moral à l'égard d'un peuple victime de l'occupation israélienne".
En mai dernier, la Knesset avait déjà adopté une motion préliminaire en faveur d'un projet de loi visant à déclarer l'UNRWA
"organisation terroriste"
. Israël exerce une forte pression pour que l'UNRWA soit dissoute, car il s'agit de la seule agence des Nations Unies ayant un mandat spécifique pour répondre aux besoins fondamentaux des réfugiés palestiniens.
Créée par une résolution des Nations Unies en 1949, l'UNRWA a pour mission de fournir assistance et protection aux réfugiés dans ses cinq zones d'opération: Jordanie, Syrie, Liban, Palestine occupée et Bande de Gaza.
Malgré les résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies appelant à un cessez-le-feu immédiat, Israël a poursuivi son offensive meurtrière contre la Bande de Gaza depuis le 7 octobre dernier.
Cette offensive a causé la mort de plus de 39 000 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et environ 90 000 blessés, selon les autorités sanitaires locales.
Plus de neuf mois après le début de l'offensive israélienne, de vastes étendues de Gaza sont en ruines en raison d'un blocus paralysant qui prive les habitants de denrées alimentaires, d'eau potable et de médicaments.
Israël est poursuivi pour
"crime de génocide"
devant la Cour Internationale de Justice (CIJ), qui a enjoint Tel-Aviv de cesser immédiatement ses opérations militaires à Rafah, au sud de la Bande de Gaza, où plus d'un million de Palestiniens avaient trouvé refuge avant l'invasion du 6 mai dernier.
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il y a 2 mois
